On peut considérer la situation sous deux angles : Le contact avec la nature est bénéfique et/ou la déconnexion de la nature est nocive.
Les causes de cette déconnexion à la nature sont les mêmes aux Etats-unis, comme en France. Ecrans, urbanisation, activités qui nous retiennent à l’intérieur, examinons les raisons qui font que nous sommes de plus en plus privés de contacts avec les arbres, la terre et le soleil.
Principale cause pointée du doigt, les écrans : les petits français entre 7 et 12 ans passaient en 2017 en moyenne 6H10 par semaine sur internet contre 4H50 en 2012 selon une étude Ipsos. Et selon l’agence de santé publique France, toujours en 2017, ls enfants passaient 4H11 par jour devant un écran. Pour les adultes on rajoutera une moyenne de 2H passée sur les smartphones.
Plus de temps devant les écrans, c’est moins de temps pour lire, partager en famille et bien-sûr pour explorer l’extérieur. Autre grande raison de cette déconnexion, l’urbanisation galopante en quelques générations : 60% des français vivaient en ville en 1960 et ils étaient déjà 80% en 2016. En 2050, on estime que 70% des habitants de la planète seront des citadins.
Citons aussi la tyrannie de la voiture, aujourd’hui même si l’école ou le travail se situe à moins d’un kilomètre du domicile, les écoliers et travailleurs utilisent un moyen de transport véhiculé pour s’y rendre. Difficile de remarquer les herbes folles, les buissons fleuris ou les cerises qui rougissent dans l’arbre quand on est enfermés dans une voiture. En vrac, pensons aussi à la pression sociale, aux emplois du temps chargés qui ne laissent plus de créneaux libres, à un certain climat d’inquiétude généralisé qui amènent irrémédiablement aux conséquences de ces nouveaux modes de vie.
Explosion de l’obésité, montée des troubles de l’attention et de la dépression et même une baisse de la créativité. Le lien à la nature est essentiel pour le développement de la santé physique et émotionnelle.
Des solutions à l’échelle de la société et de la famille, il en existe. En France, le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) à publié à l’été 2018 ses préconisations pour accélérer la dynamique de la nature en ville, en citant notamment le fait que cela participait à favoriser la santé physique et mentale de ses habitants. Les citadins devraient alors avoir de plus en plus d’opportunités de se connecter à la nature en milieu urbain. En attendant, nous pouvons déjà faire quelques pas vers le parc le plus proche, y respirer, et y marcher !
Credit textes : La labo du Bonheur.